A la qualité moyenne du groupe de joueurs étoilés, s’ajoute le manque d’audace pour aller chercher la victoire.
Le deuxième résultat de parité à l’extérieur est synonyme de semi-échec à ce stade de la compétition. Ne pas gagner hors de ses bases met une double pression sur la victoire à domicile. Surtout que l’ESS va recevoir quatre fois au cours des six dernières journées des play-offs. La prochaine réception du dernier du classement, l’US Tataouine, laisse présager un sursaut d’orgueil et le goût de la victoire retrouvé face à une équipe qui a rendu les armes et qui n’a plus que son courage à opposer.
Mais l’ESS est une énigme pour beaucoup d’observateurs tant elle donne l’impression de jouer avec le frein, d’encaisser un but au moment le plus inattendu, à savoir après un penalty arrêté ou manqué par l’adversaire comme par deux fois contre l’EST et le CSS récemment. De commettre des bévues défensives parfois grotesques…
Manque d’audace
Même si les intentions sont claires dès l’entame du match où l’on a vu l’équipe jouer d’entrée que ce soit à Béja ou à Sfax, la fin du match laisse à chaque fois des regrets. Pis encore, elle laisse l’impression que l’équipe n’est pas allée chercher la victoire au moment où elle aurait pu le faire. Jouer plus au lieu de déjouer et se recroqueviller en défense… L’ESS aura fort à faire par la suite avec deux déplacements, dont l’un chez le voisin de Monastir qui sera âpre et disputé.